Prix Découverte 2019
Le Prix Découverte de Rouge-Cloître, résolument orienté vers l’art contemporain, a pour objectifs la découverte et la promotion de talents artistiques qui n’ont pas encore la place qu’ils méritent sur la scène culturelle. Parmi les 124 candidats inscrits au Prix Découverte 2019, le Jury a sélectionné six artistes qui exposeront leurs œuvres au Centre d’Art du 4 au 26 mai 2019 :
Camille Dufour, Léonard Garcia, Florence Laprat, Charles-Henry Sommelette, Aurélie Vink et Robin Wen.
Le lauréat final recevra son prix lors du vernissage qui se tiendra le jeudi 9 mai 2019 de 18h30 à 21h.
Les gravures de Camille Dufour sont à la fois expressives et narratives. Dans la série présentée, celles-ci sont hantées par l’ascension et la disparition de George Mallory durant son expédition de l’Everest.
Son histoire revêt la forme d’un mythe moderne : celui d’un homme dont la démesure consiste à vouloir dominer le toit du monde.
Le travail que poursuit Léonard Garcia en peinture questionne les nouveaux médias et outils virtuels dans un rapport traditionnel à la touche picturale.
Ses thématiques vont de l’archéologie aux schémas scientifiques en passant par le design, l’architecture et les paysages naturels.
La pratique de Florence Laprat bascule constamment entre la sculpture, la peinture et l’installation. A travers l’utilisation presque exclusive d’objets du quotidien, et de matériaux récupérés,
elle questionne notre rapport à l’habitude et souligne la contingence de nos perceptions en renversant des systèmes de pensée établis.
Charles-Henry Sommelette considère que ses plus belles sources d’inspiration sont dans l’univers qui l’entoure. La nature y est omniprésente.
La banalité des choses se pare dans son travail d’un sens du sacré qui nous ramène à un panthéisme primitif.
Aurélie Vink cherche la vibration qui naît entre les lignes et les surfaces, pleines ou vides. Elle joue avec les vides et les pleins, les traits et les plans, en composant des espaces de respiration et de tension.
Les lignes s’entrecroisent, ou non, et s’accolent à des plans noirs ou colorés.
Robin Wen présente des images allégoriques des « free party » itinérantes, musicales, clandestines, contemporaines, tribales et rurales, dont il s’approprie les codes et les rites pour nous les dévoiler
en partie dans son travail, tant en peinture qu’en sculpture sonore.